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Le premier timbre de La Réunion vendu 19 000 euros, chez Roumet le 24 septembre

Sur les 3 427 lots dispersés par Roumet lors de la vente sur offres clôturée le 24 septembre, 2 982 ont trouvé preneurs, ce qui représente près de 42 % d’invendus.
Quelques bonnes valeurs ont été adjugées à leurs prix de départ, dans la foulée de la clôture de la vente, améliorant le « score » de cette vente. A noter que les invendus restent disponibles au prix de départ (+ 10 % de frais acheteurs). Premier arrivé, premier servi.
Temps fort de cette session, le « 25 c » surchargé sur 20 centimes bleu au type « Cérès », non émis, seule pièce connue à ce jour, à 75 000 euros, n’a pas trouvé preneur, tout comme le 15 centimes vert au type de 1849 à 9 000 euros, tandis que le 1 franc vermillon pâle « vervelle » est parti à son prix de départ, à 12 000 euros et qu’un autre « vermillon », vif, « très défectueux mais superbe nuance », selon la description du vendeur, a atteint 4 206 euros pour un prix de départ de 2 800 euros, un timbre tout de même coté 140 000 euros quand il est impeccable !
Un essai au type « Cérès » (1849), 20 centimes rouge avec tête-bêche dans un bloc de douze, en bord de feuille, est bien vendu à 3 780 euros, pour un départ à 2 000 euros.
Un beau 5 francs « Empire » gris violet mis à prix 3 500 euros trouve un enchérisseur à 5 620 euros.
Le premier timbre-poste de La Réunion (n° 1, 15 centimes noir sur azuré, type III, belles marges) de 1852 est adjugé à son prix de départ, à 19 000 euros.
De la Côte française des Somalis, les « guerriers somaliens », petite surcharge (« 10/centimes/Djibouti »), cachet à date bleu, tirage de vingt exemplaires, partent de 10 000 euros pour atteindre 11 868 euros.
Saint-Pierre-et-Miquelon, surcharge « colis postaux », un bloc de 25 du numéro 1, coin de feuille. départ 2 000 euros, grappille 420 euros, à 2 420 euros.
De Zanzibar, un bloc de trente exemplaires avec erreur de surcharge « 5 » annas au lieu de « 3 » tenant à normaux, « plus grand bloc connu », qui démarrait à 1 000 euros est vendu 3 848 euros.
Pour l’Italie, le triptyque de la croisière nord-atlantique de l’escadre aérienne Balbo (1933), à 9 000 euros minimum, passe à 9 600 euros.
Une petite variété d’impression d’un timbre des Terres australes et antarctiques françaises, le 14,60 francs « J.B. Charcot » de poste aérienne (1987) en paire, « voile bleue au lieu de brun » tenant à normal, quadruple son prix de départ pour atteindre 353 euros.
Une collection de Suisse, annoncée pour 31 000 euros de cote, part à 1 733 euros (mise à prix 1 500 euros).
Quelques bonnes pièces sont encore disponibles, à leurs prix de départ.
Ainsi, deux 1 franc vermillon, l’un vif, l’autre foncé, oblitérations « grille », sont respectivement à 7 000 et 8 000 euros.
Un bloc de quatre du 20 centimes noir « Cérès » reste à 500 euros, le même, noir intense, avec bord de feuille, est à 900 euros, une belle bande de cinq oblitérée à 280 euros.
« Semeuse » (1903), rubrique « Essais » (qui décroche de bons résultats dans l’ensemble), une épreuve collective en rouge des cinq poinçons différents, 10 centimes (au nombre de quatre) plus 25 centimes, feuillet au format 130 x 170 mm, reste proposée à un petit 350 euros.
Une feuille d’essais à l’effigie de Cérès, datée du 17 décembre 1922, est à 400 euros (pour une cote de 4 500 euros), ce qui met le timbre à 4 euros.
Pour l’Andorre français, un bloc de quatre avec bord de feuille du 1 centime gris au type « Blanc », le premier timbre de la principauté (1931) avec double surcharge, au prix de départ de 3 200 euros, attend toujours un acquéreur.
Obock, le chiffre-taxe 5 centimes noir reste disponible à 3 500 euros.
Une épreuve de luxe en couleur d’un timbre du Cameroun, « chute d’eau – Région de Banyo », signée Cheffer, cherche preneur à 150 euros.
Enfin, parmi quelques rares variétés d’impression encore en vente, un « piquage à cheval » sur bord de feuille, couleur jaune absente et non dentelé sur deux côtés, timbre de la série artistique 1 franc « Fragonard » (1972) – le vendeur fournit le timbre standard à titre de comparaison – est à 200 euros, tandis qu’un timbre à 3 francs « Vive les vacances » (1999), affecté lui aussi d’un piquage à cheval, peut partir à 250 euros. Des prix qui peuvent inciter à une certaine vigilance lorsqu’on achète des timbres à La Poste !…
Roumet, 17, rue Drouot, 75009 Paris. Tél. : 01-47-70-00-56. Courriel : [email protected]
Pierre Jullien
Contribuer

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